Rayonnement ionisants : exposition professionnelle en hausse

Selon le dernier rapport annuel de l'Irsn, le bilan de l'année 2019 présente une hausse de la dose collective de 8 % et de la dose individuelle moyenne de 7 %. Ces augmentations sont liées principalement au volume accru des travaux de maintenance dans l'industrie nucléaire et à l'augmentation des doses reçues par le personnel navigant exposé au rayonnement cosmique, en lien notamment avec le cycle de l'activité solaire.
En 2019, 395 040 travailleurs ont été suivis dans le cadre de leur exposition aux rayonnements ionisants, soit une hausse de 1,2 % par rapport à 2018. Cette augmentation concerne principalement les personnels navigants (+5 %), le domaine médical et vétérinaire (+3 %) et celui de l'industrie nucléaire (+1.5 %). Comme dans le bilan précédent, les effectifs se trouvent principalement dans le domaine médical (58 %) et dans le domaine nucléaire (22 %).
La grande majorité des travailleurs surveillés (76,3 %) n’est pas exposée aux rayonnements ionisants ou alors à des doses inférieures au seuil d’enregistrement et il n’y a que cinq travailleurs à avoir dépassé la limite annuelle réglementaire de 20 mSv.
La dose individuelle moyenne la plus élevée est celle des travailleurs exposés à la radioactivité naturelle (2,18 mSv) qui sont à plus de 98 % des personnels navigants soumis aux rayonnements cosmiques. On retrouve ensuite les travailleurs du nucléaire et de l’industrie non nucléaire (22 % et 4 % des effectifs suivis) qui ont reçu respectivement des doses de 1,46 mSv et de près de 1 mSv. Enfin, le domaine médical et vétérinaire, qui regroupe la majorité des effectifs suivis, et le domaine de la recherche (3 % des effectifs) présentent les doses annuelles individuelles moyennes les plus faibles, inférieures ou égales à 0,30 mSv.
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