Le journal Le Monde et ses Décodeurs ont analysé pour quarante disciplines sportives les articles de presse sur les clusters documentés, les recommandations scientifiques sur les risques liés à l’activité physique, les protocoles des fédérations, et des études scientifiques générales et spécifiques.
Même s'il n'existe aucune réelle certitude et que les études académiques sur les clusters sportifs sont rares, plusieurs activités sont documentées pour présenter à l'évidence un risque plus élevé de contamination :
- Les sports de groupe en espace confiné mal aéré (fitness, danse, squash, etc.)
- Les sports collectifs à forts effectifs et fondés sur les contacts (football, handball, rugby, etc.)
- Les arts martiaux impliquant des corps à corps (lutte, judo, etc.).
A l’inverse, les sports individuels en extérieur (canoë, marche nordique, natation, ski, etc.) offrent des risques réduits. Quelques sports de raquette ou même collectifs, parce qu’ils se pratiquent à l’air libre sans contact proche (tennis, base-ball) ou avec un nombre de participants réduits ou avec des interactions physiques moindres (handball à quatre ou le flag-rugby), semblent également exposer à un risque réduit.
Il convient toutefois de préciser que des sports par nature peu risqués peuvent être prétexte à contamination indirecte, comme l’ont montré de nombreux clusters en montagne ou dans des campus sportifs. Les vestiaires, les poignées de robinet, les rampes des bassins, les douches, les accolades, le covoiturage, etc. Tous ces à-côtés de l’activité physique sont parfois autant à risque, si ce n’est plus, que l’activité elle-même.
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